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Intraduction
00:47
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Les Protagonistes
01:53
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Martin :
J'écris à la première personne car tout mes thêmes n'ont rien d'unique :
la peur, demain, le microphone, le fait d'être un humanoïde.
Pour poser tout ce qui me taraude histoire de passer à autre chose
car en tâtant dans un tarot, du lendemain j'trouvais pas l’arôme.
C'est des questions existentielles, mal cachée derrière un flow rimeur,
des bout de cerveaux sur feuilles allégées pour raison d'auditeur.
En quête d'un équilibre entre l'écrit et le talent d'orateur
être un toréador, qu'endore la bête à l'aide un haut parleur.
J'ai différents concepts en tête : les flics m’embêtent
la flemme m'habite, chacun son kiff donc chacun fixe sa quête
le pouvoir me laisse sceptique en fait ,
jsuis pas laxiste, mais je prefere mon pet à ceux qui veulent qj'arrètte.
distant face à l'avenir, et ces question dont on m'assaye
marre des réponses qui veulent rien dire le mal au bide qui accompagne.
le rap et moi toute une histoire d'un point de vue chronologique
des harmonies que j'madministre à hautes doses c'est pathologique.
Justin :
Je cherche l'ivresse l'épanouissement de mon être,
devenir prêtre et ne plus paître dans les mauvaises herbes de ma tête
le langage s'arrête la ou l'émotionnel s'enchevêtre,
Juste un explorateur de l'âme, nostalgique du dialogue grecque.
Personne te jugera, t'es autonome j'entends depuis môme,
Considéré comme libre mais interdit de croquer la pomme,
je n'ai aucune crédibilité, pour produire de l'art de rue
mais le rap est plein de récit imprécis, dans tout les cas je passerais par dessus.
Y'a trop de trucs qui me fascine, excepté la piscine
difficile de vivre des platines sans tapiner donc on patine.
Ou est passé le maïeuticien, des cavernes t'en vois combien ?
c'est pour voir clair que j'ai peint le store de l'opticien ça te convient ?
Je suis énervé et je flotte, estomac humide,
doc mac et manque de fluide, un hommage à l'immobile.
Je déclenche un travail de déconstruction assis,
saisi que la lumière n'ammene que déguisement ici.
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3. |
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Dj Waks, Deux Lyricists, La Pression atmospherique
Martin :
tellement ... tellement ...
Tellement d'idées dans ma tête je ne sais comment commencer
ni même comment commenter cette vibration qui m'a scotché.
pensées quasi mortuaires spirale nébuleuse qui m’attirent
mais penser que j'existe c'est prouver que je résiste.
Distillation de rimes à m'en péter l’encéphale
ca fait trois ans que jm'étale, mitone et mijote pour que dalle.
si le langage m'a permis de pouvoir dire qui je suis
placer dans mots dans ce marasme, à éclaircir mon esprit.
J'me pose en boucles les mêmes questions tant que mes réponses varient
et mes problèmes de narration d'un coup prétendent être partis.
donc j"me détache de l'écriture, pour mieux écrire à l'oral
si je m'étale c'est pas que j'ai mal seulement l’extérieur qui m'avale.
Je fais une pause car c'est le brouillard, une rature sur mon brouillon
la mine me choppe je me sens trouillard, mais pas de chef donc pas de troufion.
offensif et défoncé ou défensif et offensé ?
tellement d'idées dans ma tête je ne sais comment m’arrêter.
Refrain :
J'ai l'impression que la pression des choses,
parfois créer un nuage ou bien une brume qui s'impose
et quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe.
"La pression atmosphérique ... quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe"
Car, j'ai l'impression que la pression des choses,
parfois créer un nuage ou bien une brume qui s'impose
et quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe.
Justin :
Tout commence par un brouillard, quand je ne vois plus les oiseaux
s'installe le suspens une odeur d'encens dans les naseaux.
Dispersé sur une feuille, je suis oisif mais d'humeur dansante,
sans vider mon portefeuille, des éléments m'alimentent.
De multiples cendriers pleins me forcent le regard,
en somme des lignes du passé qui en vain me racontent hier soir.
Un imaginaire à plein régime qui me permet
de ne pas stagner petite tête cultivant l'imparfait.
Une énorme carte du globe, je désirerai avoir
faire décroître mon état claustrophobe et m'asseoir autre part.
Vois tu ce brouillard ? cet amas de nuage,
soit ma tête devient un hamac ou s'endorment des images
car, la vie d'un canap ne se résume qu'à subir,
l'homo sapiens peut choisir comment il veut y être assis.
Ainsi lorsque les choses sont données on y donne du sens
j'ai choisi le brouillard pour questionner les évidences.
Refrain :
J'ai l'impression que la pression des choses,
parfois créer un nuage ou bien une brume qui s'impose
et quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe.
"La pression atmospherique ... quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe"
Car, j'ai l'impression que la pression des choses,
parfois créer un nuage ou bien une brume qui s'impose
et quand le brouillard lui installe son ambiance
moi seul bouillant tu sais que je repose en transe.
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4. |
Itinéraire Amplifié
02:02
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"We will sending you back to the future" + enregistrements de ville
Justin :
Vision sensible de mon itinéraire,
le jaune et sa texture au mur gardent mes sens en éveil
la veille un autre jour, autre lumière, autre éléments sonores
les situations corroborent, mais on garde pas la même odeur
J'adore, quand se superposent les couches
le bpm s'impose au son du bus la pluie qui douche.
la ville un théatre subi, alors on choisi la zik
c'est un regard décalé, astronome des constellations rythmiques.
Tout parcours à son tempo, chaque temps vient te palper
Parler dans un ascenseur c'est comme agripper le mic, rapper.
Tantot il peut être ingenieux, de changer le son du lieu
troquer le tic tac de talon contre le snare d'un beat ambitieux.
Audacieux et fertile, de pratiquer la ville
à l'aide d'une annexe dans ta poche qui en sort sous forme de fil.
Des entités défilent, influent de portraits mobiles,
influençant ta vue mais ton ouïe reste fixe et fine.
Tel un radiophile, qui connait les heures et les ondes
nous on met ce qu'on veut entendre en essayant de comprendre le monde.
la ville et un baladeur puis la vie devient baladeuse
on s'y perd étant hasardeux, les ruelles sont des convoyeuses.
Martin :
Laisser filer le temps d'une filature en mouvement
les mésaventures du présent mes envies dansent c'est évident.
déblatérage d'instants perçus alignés sans fil conducteurs
à l'image d'un déplacement ou dans la ville je serais l'auteur.
Un snare tout les 4 temps, rythme ma démarche puis
passer les 400 pas c'est la pulsation qui rabache,
alors j'entre dans un état d'errance, parcours un chemin d'ambiance
foule le sol sans adhérence, l'onde sonore en réverence.
J’interagis, avec la ville et la zik modifie
mes avis, mes envies, la hiérarchie de mon récit
et plus la rythmique claque, plus mon trajet se rétrécit
irritation de ma rétine, me prévenant de ce ressenti.
Quand un klaxon intervient, interrompant ma routine
j'examine mon entourage pour retrouver ce terroriste.
Pause, Stop, changement de piste, jauge la foule immobile
improvise la suite et démarre une nouvelle playlist.
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5. |
On va tous Mûrir
02:44
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"Ca sent le pet, moi je le note t'as fumé un pet.
De toute façon je le sais, tu vas me dire non j'ai pas fumé de pet ?
Donc aucun intérêt.
La première règle si tu fumes un pet : y'a toujours quelqu'un qui te verra, toujours."
Justin :
Quel est le sort du troupeau des ânes ? La mort est le baton de l'homme
être fort n'est qu'un dogme car le corps est le tombeau de l'âme.
observe le décor, aborde d'abord à babord,
calmos avec ton mépris sinon ou trouvera pas d'accord.
T'en a marre de ce que tu cueille ? t'as plus qu'une seule longue feuille ?
De tes repères fait le deuil, et approche toi des seules qui meulent.
Observe on est combien autour d'une mie de pain
combien sommes nous a faire nétour le jok qu'une fois le bide plein ?
Comment veux tu qu'un môme capte ce dont un prof jacte ?
la chair des hommes est épaisse et son âme est un coffre opaque.
Le choix de la taille des ficelles du hamac nous rendent libre
snare ou clap ? stick ou batte ? glissant sur la plaque de givre
La matière grise bouillonne jusqu'à percer l'absces.
Sans prise, sans méthode, y'a plus que le flou et l'abstrait.
Nos discours ouvrent des portes grincantes, le médecin est absent,
les mots sont des pinces coupantes peu importe l'accent.
Cuts : "Demain c'est loin mais la vitesse raccourcit le temps ...
Peu importe l'accent ...
Calmos avec ton mépris sinon ou trouvera pas d'accord ...
Demain c'est loin mais la vitesse raccourcit le temps"
Martin :
T'entends je fuis sans frein, sans tenter de vivre sans refrain
tu peux ap', l'habitude vient même si t'en estime rien.
C'est l'élastique qui te tient qui décide quand tu reviens
tu frissonne bien, chute pour être libre mais bon un truc te retiens.
Feinte de rire sans frein t’appelle ca faire l'enfant ?
C'est Fuster, Follenfant, Deux lyricists qui débarquent en fêtant.
Demain c'est loin mais la vitesse raccourcit le temps,
donc sans frein sa rapproche et le macadam accentue l'élan.
Ma langue délié tant que je monte, aisance indécente
affronte la trouille que je rencontre et mache la gomme quand s'amorce la descente.
Slalom entre les salons, les sommets et l'excellente
sensation d'être un seul homme qui somnole dans ses pensées lentes.
En avance sur le rythme, fuire sans frein quand l'envie se présente
j'aime bien cette tactique et ses effets aux conséquences variantes.
Manière d'écrire donnant des textes aux consonances plaisantes,
manière de vivre donnant des temps aux contextes sonnants.
Tu peux plus ralentir une fois que t'es lancé dans la pente,
t'as beau t'accrocher aux murs, fallait penser pendant l'attente.
Maintenant les alentours défilent, soit tu t'active, soit tu te lamente ?
C'est comme quand t'es devant ta feuille vide priant pour qu'enfin gicle l'encre.
Texte fleuve que t'écoute, tant que ton poste à des piles
fuite écrite même si je doute pendant que mon posca se vide.
Je viens jacter mes aléas, pour m'arracher de leurs poids débiles,
j'radote alea jacta e, arracher sous une pluie fine.
...
Quel est le sort du troupeau des ânes ? La mort est le baton de l'homme
Etre fort n'est qu'un dogme, car le corps est le tombeau de l'âme.
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6. |
Le Pic Autocritique
02:53
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Justin :
Pourquoi justifier son rap, sa parole et son rôle ?
Personne peut décrire l'aquarium mieux que le poisson qui y rode.
Faut faire tomber la benne de la haine tout en kiffant cette perte,
mais comment faire trembler l’arène de nos peines tout en bougeant la tête.
Le pic autocritique ... tout en bougeant la tête
Le pic autocritique ... tout en bougeant la tête
Le pic autocritique ... tout en bougeant la tête
Le pic autocritique ... nos envies dansent
Martin :
J'étais passif, évasif les deux yeux dans le vide
peu de forces motrices, j'tatais de vivre évitant tout conflit.
l'enfermement, me joue des vices avant ma première ride
l'enfer placide, au firmament enfin quand je me décide.
A dériver d'optique, faire chavirer ce navire,
moi vigie en haut du mat, je veux descendre enfin pour sentir.
quitter le récit, puis le récif et l'arrêt qui m'aspire
la rétine attirée par des envies qui me feraient rire.
Alors je claque des portes, quand le savoir propre devient un blocage,
le décor se décale, les rapports changent en somme je déménage.
recherche la parabole entre gamberge, cônes et déconne
en moi je n'ai que mes codes dehors y'a ceux de chacun qui résonnent
Refrain :
C'est la marque des lyricists, le pic autocritique
faciès quasi comique, hip hop préhistorique
renversons les schémas, retour au fond du puits
un échantillon de jazz gazéifié par nos écrits.
C'est la marque des lyricists, le pic autocritique
faciès quasi comique, hip hop préhistorique
renversons les schémas, retour au fond du puits
un échantillon de jazz gazéifié par nos écrits.
Justin :
Un, et deux, et la rythmique qui file,
elle définit mon style c'est comme la mer autour d'une île.
Futil était ce sample, fut un temps je le sais,
ma production sonore est elle utile ou insensée ?
Ethnologue du présent, je viens fouiller l'invisible.
Le graffeur n'a pas de visage et son art est une cible.
Mon texte est décousu, j'ai avalé une épine,
afin de traiter l'info interne et bien je descend dans la mine.
Plus tard est l'écrit, sous diverses formes d'ailleurs
je reconnais que parfois, la sauce me parvient d'ailleurs.
Je suis anthropophage, je me nourris de l'autre,
toi passant inconnu, un jour m'offrira l'hote.
Me contera ton parcours, rencontres et ressentis,
c'est un don, un contre don autour d'une leçon de vie.
Les trajectoires rapologiques sont nombreuses et divergent,
sont divers c'est sur mais en un point convergent.
Ma logique est irrationnelle et quasi mystique,
rituels et échanges sont les sources qui m'agitent.
Mais je prends mes distances face à l'illusion ambiante.
Vais creuser ma cadence dans les recoins qui s'amiantent.
Refrain
C'est la marque des lyricists, le pic autocritique
faciès quasi comique, hip hop préhistorique
renversons les schémas, retour au fond du puit
un échantillon de jazz gazéifié par nos écrits.
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7. |
Outro
02:24
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Deux Lyricists Lyon, France
Tinmär & 1just
Mégafaune Crew
Lyon (France)
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